Défiscaliser

Comment défiscaliser en 2025 ? Le Guide complet

Mathis Hauville

25 octobre 2024

18 min de lecture

La France est l’un des pays les plus taxés au monde, et chaque année, de nombreux contribuables cherchent à alléger ce fardeau qui semble ne jamais diminuer. Vous n’êtes donc pas seul à vouloir réduire vos impôts. Heureusement, en plus d’être championne de l’imposition, la France est également championne des niches fiscales, qui offrent de réelles opportunités pour défiscaliser.

Avec plus de 450 dispositifs fiscaux disponibles en 2025, vous avez un éventail impressionnant de solutions pour réduire votre imposition, tout en participant activement à l’économie nationale. Car non, l’Etat ne vous offre pas la possibilité de défiscaliser par pure générosité. Il a besoin de votre participation pour soutenir des secteurs clés comme l’immobilier, l’innovation, ou encore les énergies vertes.

Dans ce guide complet, nous vous expliquerons comment défiscaliser en 2025, en transformant vos impôts en un véritable levier d’investissement. Que vous souhaitiez diminuer votre impôt sur le revenu, investir dans l’immobilier, ou soutenir l’innovation française, vous découvrirez comment ces dispositifs peuvent aussi devenir un atout stratégique pour construire un patrimoine solide. Prêt à reprendre le contrôle de votre fiscalité ? Alors lisez attentivement ce guide.

Qu’est-ce que la défiscalisation ?

La défiscalisation désigne l’ensemble des mécanismes légaux qui permettent de réduire le montant de vos impôts. Car oui, on ne parle pas ici de fraude fiscale (qui est illégale), mais d’optimisation fiscale (qui est bel et bien légale, et même encouragé par l’Etat). La défiscalisation peut prendre différentes formes : déductions d’impôts, réductions d’impôts, ou encore crédits d’impôts.

Défiscaliser, c’est donc bien plus que simplement réduire ses impôts : c’est une stratégie financière qui permet d’optimiser vos placements et d’augmenter la rentabilité de vos investissements. En bonus, c’est aussi un moyen de contribuer au développement économique du pays. Bref, un geste gagnant-gagnant pour vos finances et l’économie !

Pourquoi défiscaliser ?

Vous allez me dire : « pour réduire mes impôts. » Oui, mais ce n’est pas tout. En défiscalisant, vous jouez également un rôle actif dans le développement de divers secteurs stratégiques pour l’État. Plutôt que d’investir directement, ce qui représente un coût élevé en termes de financement et d’organisation, le gouvernement préfère encourager la participation des particuliers en mettant à disposition des centaines de niches fiscales.

Grâce à ces dispositifs, vous pouvez soutenir la croissance de domaines clés tels que :

En défiscalisant, non seulement vous bénéficiez d’importantes réductions d’impôts, mais vous contribuez également au dynamisme de l’économie nationale, en devenant un véritable partenaire de l’État dans le développement de secteurs essentiels.

Qui peut défiscaliser ?

Globalement, tous les contribuables peuvent défiscaliser. Mais l’efficacité dépend du montant de l’impôt à payer. Si vous payez plus de 2 500 €, les stratégies de défiscalisation deviennent particulièrement pertinentes. En effet, ces dispositifs permettent de réduire significativement l’impôt dû, voire de le ramener à zéro dans certains cas.

Pour savoir si vous êtes éligibles ou non aux dispositifs vous permettant de réduire votre imposition, je vous laisse essayer notre simulateur d’impôt. Ce dernier calculera également le montant d’économie d’impôt potentielle que vous pouvez prétendre.

Les avantages et les limites de la défiscalisation

Le principal avantage de la défiscalisation est bien évidemment le montant que vous pouvez économiser sur vos impôts. Comme vous, nous savons qu’économiser cette somme peut vous permettre de réaliser de beaux projets, voire de vous offrir de (très) belles vacances. Mais au-delà de cet aspect financier, il y a également la satisfaction de contribuer au développement économique de votre pays. Un véritable acte citoyen.

En revanche, la défiscalisation comporte aussi des risques. Nombreux sont ceux qui ont perdu de l’argent en tentant de gérer ces dispositifs seuls ou en étant mal conseillés. Tous les mécanismes de défiscalisation ne sont pas synonymes de rentabilité. De plus, ces solutions sont encadrées par des règles complexes qui demandent une véritable expertise pour être correctement mises en œuvre. En d’autres termes, pour profiter d’un dispositif réellement adapté à votre situation et maximiser vos gains, il est essentiel d’avoir un accompagnement professionnel.

Et c’est là que TaxCut intervient : notre expertise vous garantit de faire les bons choix. Et pour bien commencer, le premier rendez-vous avec l’un de nos experts est totalement gratuit.

Défiscaliser grâce à l’immobilier

L’immobilier reste l’un des leviers préférés des Français pour défiscaliser, et pour cause : il vous permet de transformer une partie de vos impôts en patrimoine. L’intérêt pour l’État ? La rentabilité. Il est en effet plus avantageux pour lui que les contribuables participent à la construction et à la rénovation du parc immobilier, plutôt que de payer l’intégralité de leur impôt sur le revenu sans contrepartie.

L’investissement immobilier dans le cadre de la défiscalisation suscite pourtant de nombreux débats. Certains y voient une véritable mine d’or, tandis que d’autres considèrent des dispositifs comme l’ancien Pinel, pourtant emblématique, comme une fausse bonne affaire, dissimulée sous l’appât d’une réduction d’impôt. La vérité est plus nuancée : il existe des investissements très rentables et d’autres beaucoup moins. C’est pourquoi être bien accompagné dans ce type d’opération n’est pas simplement recommandé, c’est indispensable.

Le dispositif Denormandie

Le dispositif Denormandie, lancé par le gouvernement en 2019, vise à booster l’investissement dans l’immobilier ancien et à redonner vie aux centres-villes de certaines communes. Concrètement, il vous permet de profiter d’une réduction d’impôt si vous achetez et rénovez un bien immobilier dans une zone éligible.

Pour profiter de ce dispositif, vous devez respecter plusieurs conditions :

  1. Achat dans une zone éligible : Il faut acquérir un bien immobilier dans une des +244 communes sélectionnées par l’État. Il doit effectivement se situer dans une zone labélisée “Coeur de ville” ou “ORT” (Opération de Revitalisation du Territoire).
  2. Travaux de rénovation obligatoires : Les travaux doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’opération (prix d’achat du bien + montant des travaux).
  3. Mise en location du bien : Après les travaux, le logement doit être loué nu, à titre de résidence principale, pour une durée minimale de 6, 9 ou 12 ans.

L’atout majeur du dispositif Denormandie est la réduction d’impôt. Celle-ci est calculée en fonction de la durée de location du bien :

Prenons un exemple pour illustrer notre propos. Pour un bien à 200 000 € et une durée d’engagement de location de 9 ans, votre réduction d’impôt sera de 36 000 €. Soit 4 000 € par an.

En résumé, le Denormandie est idéal si vous souhaitez investir dans l’immobilier locatif tout en réduisant votre impôt sur le revenu et participer à un projet de rénovation urbaine. Vous souhaitez en savoir plus sur le Denormandie ? Réservez un rendez-vous avec l’un de nos conseillers.

LMNP

Le dispositif LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) vous permet de louer un bien meublé tout en bénéficiant d’un régime fiscal avantageux.

Vous avez le choix entre deux régimes fiscaux :

En optant pour le régime réel, vous pouvez amortir le prix du bien. Cela vous permet bien souvent de ne pas payer d’impôt sur vos revenus locatifs pendant plus de 10 ans (même avec un cash flow positif !). Soit des milliers d’euros d’économie par an.

Le LMNP permet aussi d’investir dans des résidences de services, garantissant des loyers réguliers. Ce dispositif est idéal pour générer des revenus complémentaires peu imposés et préparer sa retraite avec une fiscalité optimisée.

Le dispositif Malraux

Le dispositif Malraux vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôts en réalisant des travaux de restauration sur des immeubles situés dans des zones protégées (sites patrimoniaux remarquables ou quartiers anciens dégradés).

Pour profiter de ce dispositif, vous devez respecter plusieurs conditions :

  1. Localisation : L’immeuble doit être situé dans une zone éligible, comme un site patrimonial remarquable ou un secteur sauvegardé.
  2. Travaux de restauration : Les travaux doivent être intégralement supervisés par un architecte des Bâtiments de France.
  3. Engagement de location : Le bien doit être loué nu, à usage d’habitation principale, pendant 9 ans.

Concernant l’avantage fiscal, la réduction d’impôt est de 22 % à 30 % du montant des travaux (plafonné à 400 000 € sur 4 ans).

Le dispositif Malraux est idéal si vous souhaitez investir dans la préservation du patrimoine tout en bénéficiant d’une forte réduction fiscale.

Déficit foncier

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier loué non meublé, vous pouvez profiter du déficit foncier pour réduire vos impôts. Ce mécanisme vous permet de déduire vos charges (travaux, frais de gestion, taxes…) de vos revenus fonciers. Si vos charges dépassent vos revenus, cela génère un déficit foncier, qui peut être aussi déduit de votre revenu global (comme vos salaires), réduisant ainsi votre impôt sur le revenu.

Vous pouvez déduire jusqu’à 10 700 euros par an de déficit foncier de votre revenu global (ou jusqu’à 15 300 euros dans certains cas). Si le déficit excède ce plafond, il peut être reporté pendant six ans sur vos revenus globaux et jusqu’à dix ans sur vos revenus fonciers. Nouveauté en 2025, le plafond est rehaussé à 21 400 € pour les dépenses liées à des travaux de rénovation énergétique.

En résumé, le déficit foncier est un outil puissant pour optimiser vos impôts si vous investissez dans l’immobilier locatif non meublé.

Défiscalisation financière

Quand on parle de défiscalisation, on pense souvent à l’immobilier, mais il existe d’autres solutions tout aussi intéressantes : les dispositifs de défiscalisation financiers. Ces outils vous permettent, tout comme l’immobilier, de réduire vos impôts tout en faisant fructifier votre argent. L’intérêt pour l’État ? Encourager les Français à investir dans l’économie, que ce soit en soutenant les entreprises ou certains domaines d’activité.

Cependant, comme pour l’immobilier, tous les dispositifs financiers ne se valent pas. Certains peuvent offrir des rendements intéressants, tandis que d’autres cachent des risques ou des contraintes. Voilà pourquoi bien s’informer et être bien conseillé est essentiel avant de se lancer. Vous pouvez optimiser vos impôts, mais seulement avec les bons choix !

LODEOM ou Girardin industriel

Le dispositif LODEOM (Loi pour l’Ouverture et le Développement Économique de l’Outre-Mer), anciennement connu sous le nom de Girardin industriel, est l’un des dispositif de défiscalisation phare. Et pour cause, c’est l’un des plus simple, rapide et rentable à mettre en place. Ce dispositif vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt supérieure au montant investi, offrant ainsi une solution attractive pour défiscaliser tout en soutenant l’économie des territoires d’outre-mer.

Comment fonctionne le dispositif ?

Le principe est simple : en investissant dans du matériel productif loué à des entreprises outre-mer (agriculture, énergie, industrie, etc.), vous bénéficiez d’une réduction d’impôt immédiate. Par exemple, un investissement de 15 000 € vous offre une réduction de 17 250 €, soit 15 % de plus que votre apport initial. Comme vous l’aurez sûrement compris, votre apport vous est redistribué sous forme de réduction d’impôt. Autrement dit, vous investissez 15 000 € en année n et vous recevez 17 250 € en année n+1 sous forme de réduction d’impôt. Alors, convaincu ?

Un investissement simple et rentable

Contrairement à d’autres dispositifs immobiliers, la LODEOM est un investissement « one-shot », c’est-à-dire que la réduction d’impôt est appliquée dès l’année suivante. Cependant, il est important de noter que cet investissement ne génère pas de revenus (ni dividendes), mais que c’est l’Etat qui subventionne la rentabilité de votre investissement par une réduction d’impôt. D’où la sécurité élevée de ce dispositif.

Pour maximiser les bénéfices, le dispositif mutualise les investissements dans plusieurs sociétés, réduisant ainsi le risque en diversifiant les projets. L’engagement porte sur une période minimale de 5 ans, après quoi le matériel est vendu à l’exploitant pour une valeur symbolique. Une clause de non-recours peut être ajouté lors de la mise en place du dispositif pour protéger votre investissement.

Pourquoi choisir le dispositif LODEOM ?

La LODEOM est une solution idéale si vous cherchez à effacer une part significative de votre impôt, tout en participant au développement économique des territoires ultramarins. Facilement renouvelable chaque année en fonction de vos besoins, il s’adapte aux contribuables souhaitant gommer des revenus exceptionnels ou optimiser leur fiscalité avec efficacité.

FCPI

Un FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) est un fonds destiné à soutenir financièrement des PME innovantes. Pour bénéficier des avantages fiscaux, ces fonds doivent investir au moins 70 % de leur actif dans des entreprises innovantes respectant des critères d’éligibilité spécifiques. Ces entreprises, non cotées, présentent généralement un fort potentiel de croissance, mais aussi un certain niveau de risque.

Réduction d’impôt : jusqu’à 30 % en 2025

Investir dans un FCPI en 2025 vous donne droit à une réduction d’impôt immédiate de 18 % sur le montant investi. Par exemple, si vous investissez 12 000 €, vous pourrez bénéficier d’une réduction d’impôt de 2 160 €. Pour un couple, ce montant peut grimper jusqu’à 4 320 €, avec un plafond d’investissement de 24 000 €.

En ce qui concerne les FIP Corse et FIP Outre-mer (Fond d’Investissement et de Proximité), qui investissent dans des entreprises locales, la réduction d’impôt atteint même 30 %, offrant une opportunité encore plus avantageuse. Toutefois, il est impératif de conserver vos titres pendant au moins cinq ans, sous peine de perdre cet avantage fiscal.

Un investissement potentiellement rentable, mais risqué

Les FCPI sont un excellent moyen de diversifier votre patrimoine en investissant dans des sociétés à forte croissance. Toutefois, cette opportunité s’accompagne d’un risque de perte en capital. Comme ces entreprises ne sont pas cotées, leur performance peut varier, et il n’y a aucune garantie de rendement.

Pourquoi choisir les FCPI ?

Le FCPI est recommandé pour les contribuables fortement imposés cherchant à combiner une réduction d’impôt immédiate avec un investissement dans des entreprises innovantes. Il permet non seulement de réduire vos impôts, mais aussi de soutenir des secteurs d’avenir. Cependant, il est essentiel de bien évaluer les risques et les frais avant d’investir.

GFI

Investir dans un Groupement Forestier d’Investissement (GFI) vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôt tout en participant à la gestion durable des forêts françaises. Ce placement est particulièrement attractif si vous souhaitez diversifier votre patrimoine tout en profitant d’avantages fiscaux intéressants, tant sur l’impôt sur le revenu que sur l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Réduction d’impôt sur le revenu : jusqu’à 18 %

Le principal avantage fiscal du GFI concerne une réduction d’impôt sur le revenu de 18 % du montant investi. Le plafond de l’investissement est fixé à 50 000 € pour une personne seule et 100 000 € si vous êtes marié ou pacsé. Cette réduction peut ainsi atteindre 9 000 € pour un célibataire et 18 000 € pour un couple, sous réserve que les parts soient conservées pendant au moins 5 ans. En cas de donation des parts avant ce terme, l’avantage fiscal est préservé si le bénéficiaire respecte cette condition de détention.

Transmission et droits de mutation

Les donations et successions bénéficient également d’un régime fiscal avantageux. L’assiette taxable pour le calcul des droits de mutation est réduite de 75 % pour les actifs forestiers (hors actifs financiers), à condition que le défunt ou le donateur ait détenu les parts pendant au moins 2 ans. Ce dispositif favorise ainsi la transmission du patrimoine forestier tout en allégeant le coût fiscal.

Exonération partielle ou totale de l’IFI

Les investissements forestiers sont partiellement exonérés de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), à hauteur de 75 % pour les premières 101 897 € de parts détenues. Au-delà, cette exonération passe à 50 %. Pour les groupements forestiers en création, l’exonération d’IFI est totale, sans limite de montant ni de durée de détention, renforçant l’attractivité de ce placement pour les contribuables soumis à l’IFI.

Pourquoi choisir un GFI ?

Le GFI est un placement recommandé si vous souhaitez réduire votre impôt tout en s’engageant dans une démarche de gestion durable des forêts. En plus de la réduction d’impôt immédiate, il offre des avantages sur la transmission du patrimoine et l’IFI, tout en permettant la diversification d’un portefeuille d’investissements. Cependant, il est important de garder à l’esprit que ce type d’investissement nécessite un engagement à long terme et présente des risques de perte en capital.

SOFICA

Les SOFICA (Sociétés de Financement de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle) vous permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt tout en finançant des productions cinématographiques et audiovisuelles françaises. Ce dispositif, particulièrement avantageux si vous êtes fortement imposés, représente une opportunité unique de soutenir la création artistique tout en optimisant votre fiscalité.

Principe et fonctionnement des SOFICA

Les SOFICA ont pour mission de collecter des fonds auprès des investisseurs pour financer des œuvres de cinéma et d’audiovisuel en langue française. Elles doivent allouer au moins 50 % de leurs investissements à des productions indépendantes, c’est-à-dire des sociétés de production n’ayant pas de liens capitalistiques avec la SOFICA. Une partie de l’enveloppe, jusqu’à 20 %, peut également être investie dans des coproductions européennes.

Les SOFICA doivent recevoir l’agrément de la DGI (Direction Générale des Impôts) pour offrir des avantages fiscaux, et sont soumises à un cadre strict pour garantir l’usage des fonds dans des projets culturels.

Réduction d’impôt : Jusqu’à 48 %

L’intérêt principal de l’investissement en SOFICA réside dans la réduction d’impôt offerte, pouvant atteindre 48 % des montants investis. Cette réduction est conditionnée par l’engagement de la SOFICA à investir au moins 10 % de ses fonds dans des sociétés de production ou des projets audiovisuels spécifiques dans l’année suivant la souscription. En l’absence de cet engagement, le taux de réduction est fixé à 36 %.

Le montant maximum de réduction est toutefois limité par le plafond global des niches fiscales, fixé à 18 000 €. De plus, le montant investi ne doit pas excéder 25 % du revenu net imposable du contribuable.

Un investissement diversifié et risqué

En investissant dans une SOFICA, vous diversifiez votre portefeuille tout en soutenant le cinéma et l’audiovisuel français. Toutefois, l’investissement comporte des risques, car le rendement dépend du succès commercial des films ou des séries financés. Il n’y a aucune garantie de gains, et l’investisseur peut perdre une partie de son capital initial. Le gain annuel moyen est d’environ 3% en prenant en compte l’avantage fiscal. Attention donc a bien choisir dans quel SOFICA investir puisqu’une bonne partie n’est pas rentable.

Engagements et fiscalité

Vous devez conserver vos parts pendant une période minimale de 5 à 8 ans pour bénéficier de la réduction d’impôt. Si les parts sont cédées avant cette échéance, l’avantage fiscal est perdu. En cas de vente des parts après cette période, la plus-value réalisée est soumise à l’imposition des plus-values sur valeurs mobilières.

Défiscaliser avec des solutions d’épargne

Défiscaliser via des solutions d’épargne ? Oui, c’est bien possible. Certains placements financiers vous permettent non seulement de faire fructifier votre argent, mais aussi de réduire vos impôts et/ou d’éviter d’alourdir votre note fiscale. En effet, avec ses dispositifs, l’Etat souhaite encourager les Français à se constituer une épargne rentable pour préparer leur avenir, que ce soit pour la retraite ou d’autres projets de vie.

Toutes les solutions d’épargne dédiées à la défiscalisation peuvent diviser. Certains y voient une opportunité en or pour optimiser leur capital, tandis que d’autres estiment que les avantages fiscaux ne compensent pas toujours les contraintes. La vérité ? Tout dépend du placement choisi et de votre profil. D’où l’importance d’être bien accompagné pour faire les bons choix et maximiser à la fois vos économies d’impôts et vos gains !

Assurance-vie

L’assurance-vie est l’un des placements les plus populaires en France si vous souhaitez épargner tout en optimisant votre fiscalité. Accessible à tous, elle permet de constituer un capital à travers différents supports d’investissement, tout en offrant des avantages fiscaux attractifs à long terme.

Avantages fiscaux de l’assurance-vie

L’un des principaux atouts de l’assurance-vie réside dans sa fiscalité avantageuse. Tant que vous ne retirez pas d’argent de votre contrat, les gains réalisés ne sont soumis à aucun impôt sur le revenu. Après 8 ans, vous pouvez retirer vos plus-values avec une exonération d’impôt, dans la limite de 4 600 € de gains pour une personne seule et 9 200 € si vous êtes en couple. Par exemple, si vous êtes marié et votre assurance-vie génère 9 000 € d’intérêts au bout de la huitième année, vous ne serez pas imposé dessus même si vous encaissez les bénéfices. Plutôt pas mal non ?

Transmission et avantages successoraux

L’assurance-vie est également un excellent outil pour préparer votre succession. Vous avez la possibilité de désigner librement vos bénéficiaires, qui peuvent recevoir jusqu’à 152 500 € sans payer de droits de succession. Cet avantage est particulièrement intéressant pour les bénéficiaires éloignés ou non-apparentés, qui seraient normalement taxés à hauteur de 60 % hors du cadre de l’assurance-vie.

Flexibilité et diversité des supports

Contrairement à d’autres produits d’épargne, l’assurance-vie offre une grande flexibilité. Vous pouvez choisir parmi différents types de supports : des fonds en euros, garantis sans risque de perte en capital, aux fonds actions ou immobiliers, offrant plus de potentiel de rendement. Il est également possible de détenir plusieurs contrats, ce qui permet de diversifier ses investissements selon ses objectifs.

Pourquoi choisir l’assurance-vie ?

L’assurance-vie est un placement polyvalent, à la fois un outil de défiscalisation et un produit d’épargne à long terme. Elle permet de faire fructifier son capital dans un cadre fiscal optimisé, tout en restant flexible grâce à la disponibilité des fonds. Que ce soit pour préparer votre retraite, optimiser votre fiscalité, ou transmettre votre patrimoine dans des conditions avantageuses, l’assurance-vie se révèle être un choix judicieux.

PER

Le Plan d’Épargne Retraite (PER), créé par la loi Pacte en 2019, combine préparation à la retraite et optimisation fiscale. En 2025, le PER permet de déduire les versements effectués de votre revenu imposable, vous offrant une réduction d’impôt adaptée à votre tranche marginale d’imposition (TMI). Plus votre TMI est élevée, plus l’avantage fiscal est important.

Comment fonctionne la déduction fiscale du PER ?

Le PER n’offre pas directement une réduction d’impôt, mais une déduction fiscale. Les sommes versées sur votre PER réduisent votre revenu imposable, entraînant une baisse proportionnelle de votre impôt. Par exemple, pour un versement de 5 000 € sur un PER, un contribuable imposé à 30 % verra son impôt baisser de 1 500 €, tandis qu’un épargnant imposé à 41 % économisera 2 050 €. Ce mécanisme est donc particulièrement intéressant pour les contribuables fortement imposés.

Un plafond de déduction flexible

Le montant des versements déductibles est plafonné à 10 % du revenu net imposable, avec un maximum de 35 193 € pour les salariés en 2025. Pour les travailleurs non-salariés, ce plafond est plus élevé, atteignant 85 780 € grâce à un calcul basé sur le plafond annuel de la Sécurité sociale. De plus, il est possible d’utiliser les plafonds non consommés des années précédentes ou de mutualiser les plafonds entre conjoints, offrant ainsi une flexibilité accrue.

Fiscalité à la sortie : attention à la contrepartie

Si les versements sur un PER sont déductibles, les retraits sont imposés à la sortie. En cas de sortie en rente, celle-ci est soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2 %). En cas de sortie en capital, le capital est soumis à l’impôt sur le revenu et les plus-values sont taxées à 30 % via le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU).

Un placement stratégique pour les contribuables fortement imposés

Le PER s’avère être un excellent outil si vous êtes à une tranche marginale d’imposition de 30 % et plus, notamment si vous disposez de revenus élevés. Pour maximiser votre avantage fiscal, il est important d’anticiper votre niveau d’imposition à la retraite : plus la tranche d’imposition à la sortie sera basse, plus l’économie d’impôt sera significative.

Points à surveiller

Bien que le PER soit bloqué jusqu’à la retraite, il existe des exceptions, comme l’achat de votre résidence principale ou en cas de coup dur. Ce produit doit donc vraiment correspondre à vos besoins patrimoniaux et à vos projets de vie.

Par ailleurs, même si vous serez imposé à la sortie, le gros avantage, c’est la déduction d’impôt à l’entrée. L’idée ? Réinvestir une partie de cette économie pour faire travailler de l’argent que vous n’auriez pas eu sans le PER. C’est là tout l’intérêt : cette économie d’impôt (temporaire) doit être placée ailleurs, par exemple dans une assurance-vie, pour démultiplier la rentabilité de votre épargne.

Situations et dépenses pour défiscaliser

Qui a dit qu’il fallait à tout prix investir pour pouvoir défiscaliser ? En effet, il existe plusieurs moyens d’alléger votre impôt sans avoir à investir directement, en tirant parti de certaines dépenses courantes ou situations familiales. Voici un tour d’horizon des principales solutions de défiscalisation accessibles à tous.

Dons aux associations : un geste solidaire et fiscalement avantageux

Faire un don à des associations reconnues d’utilité publique (FRUP, ARUP) ou des organismes à but non lucratif peut vous permettre de réduire considérablement votre impôt. En effet, ces dons ouvrent droit à une réduction d’impôt de 66 % du montant versé, et ce jusqu’à 20 % de votre revenu imposable. Pour certains organismes spécifiques, comme ceux d’aide aux plus démunis, ce taux peut même atteindre 75 %, ce qui rend le don à ces associations particulièrement intéressant sur le plan fiscal.

Par exemple, si vous faites un don de 1 000 € à une association, vous pourrez obtenir une réduction d’impôt de 660 € (voire 750 € pour certains organismes). Il est important de bien conserver les justificatifs de vos dons afin de pouvoir les fournir en cas de contrôle fiscal. Ce geste, en plus de réduire vos impôts, vous permet de soutenir des causes importantes et d’apporter une aide concrète à ceux qui en ont besoin.

Optimisation familiale : se marier, se pacser ou avoir des enfants

Sur le plan fiscal, le mariage ou le PACS peut également être une stratégie d’optimisation fiscale efficace, surtout si votre conjoint se trouve dans une tranche marginale d’imposition (TMI) plus faible. En regroupant vos revenus, vous bénéficiez d’une imposition commune qui permet souvent de diminuer le montant global de l’impôt à payer.

De plus, avoir des enfants à charge permet d’obtenir des parts fiscales supplémentaires, ce qui abaisse mécaniquement le montant de votre impôt. Si vous avez des enfants en bas âge, les frais de garde peuvent également vous offrir un crédit d’impôt intéressant. Par ailleurs, les couples peuvent bénéficier d’une déclaration commune ou séparée la première année de leur union, leur permettant de choisir l’option la plus avantageuse fiscalement.

Emploi d’un salarié à domicile : un crédit d’impôt de 50 %

Embaucher un salarié à domicile pour des tâches comme le ménage, le jardinage, la garde d’enfants, le soutien scolaire ou l’aide aux personnes âgées vous donne droit à un crédit d’impôt particulièrement attractif. Vous récupérez 50 % des sommes dépensées sous forme de crédit d’impôt, dans la limite de 12 000 € de dépenses par an, soit un crédit pouvant aller jusqu’à 6 000 €. Ce plafond peut être majoré de 1 500 € par enfant à charge ou par ascendant de plus de 65 ans, avec un plafond total pouvant atteindre 15 000 €.

Par exemple, si vous employez une aide à domicile pour 10 000 € par an, vous obtiendrez un crédit d’impôt de 5 000 €, même si vous n’êtes pas imposable. Cela représente un avantage significatif, surtout si vous avez besoin de services réguliers à domicile.

L’emploi à domicile est une manière non seulement d’alléger ses impôts, mais aussi de gagner du temps tout en bénéficiant de services essentiels à moindre coût. Attention toutefois à bien respecter les règles de déclaration, car des erreurs pourraient entraîner des ajustements fiscaux.

Frais de garde d’enfants à l’extérieur : un soutien pour les jeunes parents

Si vos enfants ont moins de 6 ans, les frais de garde à l’extérieur (comme la crèche, l’assistante maternelle, ou la garderie scolaire) ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50 % des dépenses engagées. Le plafond est fixé à 1 750 € par enfant, ce qui correspond à 3 500 € de frais déclarés. Ce dispositif permet aux jeunes parents de bénéficier d’un soutien fiscal non négligeable dans la gestion de leurs dépenses liées à la garde des enfants.

Il est important de noter que les aides perçues, telles que celles de la CAF ou de l’employeur, doivent être déduites des frais déclarés pour obtenir la réduction d’impôt. Ainsi, si vous avez payé 4 000 € de frais de garde et reçu 1 500 € d’aides, seuls 2 500 € seront éligibles au crédit d’impôt.

Les frais réels : Un outil efficace pour défiscaliser en 2025

Vous cherchez à réduire vos impôts sans faire d’investissements complexes ? La déduction des frais réels peut être une solution idéale ! Ces frais représentent les dépenses que vous engagez directement dans le cadre de votre activité professionnelle, et leur déduction permet de diminuer votre base imposable, donc le montant de votre impôt sur le revenu.

Quels frais réels peut-on déduire en 2025 ?

Les frais réels déductibles concernent principalement deux grandes catégories : les frais de transport et les frais de repas.

Frais réels ou abattement forfaitaire de 10 % ?

En France, chaque salarié bénéficie automatiquement d’un abattement de 10 % sur ses revenus professionnels pour couvrir ses frais. Cependant, si vos dépenses réelles dépassent cet abattement, opter pour la déduction des frais réels peut être plus avantageux.

Télétravail et déduction des frais réels

Avec la montée en puissance du télétravail, vous pouvez également déduire les frais liés à votre activité à domicile. Si vous n’avez pas perçu d’indemnités de la part de votre employeur, vous pouvez déduire 2,50 € par jour de télétravail, soit 55 € par mois, dans la limite de 580 € par an. Si vous avez acheté du matériel de bureau (ordinateur, imprimante, etc.), ces dépenses peuvent aussi être déduites à condition qu’elles soient justifiées par des factures.

Comment déclarer vos frais réels ?

Pour opter pour la déduction des frais réels, il suffit de les déclarer dans les cases 1AK à 1DK de votre déclaration de revenus. Il est important de conserver tous les justificatifs (factures, relevés) pendant au moins 3 ans, car l’administration fiscale pourrait demander à vérifier vos déclarations.

En choisissant cette option, vous renoncez à l’abattement automatique de 10 %, mais en contrepartie, vous pouvez déduire des montants plus élevés si vos frais sont importants.

Les autres frais professionnels déductibles

Outre les frais de transport et de repas, plusieurs autres frais spécifiques peuvent être déduits :

Ainsi, déduire vos frais réels peut vous permettre de faire des économies d’impôts significatives, à condition de bien connaître les règles et de choisir entre la déduction au réel ou l’abattement forfaitaire de 10 %. Si vous avez des frais professionnels importants, cette option peut être un excellent levier pour optimiser votre fiscalité.

Notre accompagnement

En résumé, défiscaliser en 2025 peut être un excellent moyen de réduire vos impôts tout en participant au développement économique du pays. Mais, avec plus de 450 dispositifs disponibles, il est facile de s’y perdre. C’est là que l’accompagnement fait toute la différence. Avoir un expert à vos côtés vous permet non seulement d’éviter les erreurs, mais surtout de maximiser vos avantages fiscaux.

Pourquoi le faire seul ? Chez TaxCut, nos conseillers sont là pour vous simplifier la vie. Prenez rendez-vous avec l’un de nos experts pour un premier échange gratuit et découvrez comment vous pouvez optimiser vos impôts sans prise de tête.

Et si vous voulez en savoir plus, faites notre simulation d’impôt pour voir directement les niches fiscales auxquelles vous êtes éligible. C’est rapide, simple, et vous aurez une vision claire de vos opportunités. Ne laissez plus vos impôts vous stresser, on s’occupe de tout !

Mathis Hauville

Mathis Hauville

Mathis est le co-fondateur et CEO de TaxCut. Passionné par la finance et la technologie, il a fondé TaxCut pour simplifier l'optimisation et la gestion fiscale.

Rejoignez-nous

Faites votre simulation et diminuer vos impôts dès maintenant !

Rejoignez-nous pour bénéficier d'avantages exclusifs sur votre fiscalité et réduire vos impôts.

secure

Support client

Une assistance dédiée à toutes vos questions et préoccupations.

secure

Données protégées

Garantir la sécurité et la confidentialité de vos données grâce notre transmission cryptée.